
Après les appels de la France demandant à l’Italie d’accueillir l’Alan Kurdi, Rome a finalement autorisé le navire humanitaire à se "mettre à l’abri" au port d’Arbatax, en Sardaigne. L’équipage attend encore des instructions pour débarquer les 125 naufragés secourus au large de la Libye.
"L’appel du gouvernement français a été un succès. Les garde-côtes italiens ont contacté le capitaine de l’Alan Kurdi et ont finalement repris la coordination".
Mardi soir, le navire humanitaire a mis le cap vers Marseille, dans le sud de la France, après avoir essuyé plusieurs refus de la part de l’Italie et de Malte. La Ville s’était d’ailleurs dit prête à accueillir "sans condition" les naufragés de l’Alan Kurdi mais la décision de l’ouverture ou non du port de Marseille est de la compétence des autorités nationales.
"Tous les acteurs doivent respecter les principes humanitaires"
Le porte-parole du gouvernement français avait, de son côté, estimé que le navire de Sea-Eye devait "être accueilli dans le port sûr le plus proche", appelant l’Italie à prendre en charge les naufragés.
"Tous les acteurs, étatiques et non-étatiques, doivent respecter les principes humanitaires et notamment celui du port sûr le plus proche. Nous travaillons en urgence dans le respect de ces principes avec l’Italie et nos partenaires européens. Une solution sera trouvée et l’ONG doit la respecter", avait insisté le ministère de l’Intérieur. "Nous avons toujours été au rendez-vous de la solidarité avec l’Italie depuis deux ans. Nous portons à ses côtés un mécanisme de solidarité pour la prise en charge des débarquements, nous lui demandons donc de répondre favorablement à la demande faite par l’ONG d’accoster dans le port sûr le plus proche", avait-il ajouté.
Cette bataille diplomatique entre la France et l’Italie intervient le jour de la présentation à Bruxelles d’une vaste réforme de l’asile à l’échelle européenne, qui contient un volet sur les opérations de sauvetages dont la coordination fait débat depuis la crise migratoire de 2015. (...)
Mardi soir, le navire humanitaire a mis le cap vers Marseille, dans le sud de la France, après avoir essuyé plusieurs refus de la part de l’Italie et de Malte. La Ville s’était d’ailleurs dit prête à accueillir "sans condition" les naufragés de l’Alan Kurdi mais la décision de l’ouverture ou non du port de Marseille est de la compétence des autorités nationales.
"Tous les acteurs doivent respecter les principes humanitaires"
Le porte-parole du gouvernement français avait, de son côté, estimé que le navire de Sea-Eye devait "être accueilli dans le port sûr le plus proche", appelant l’Italie à prendre en charge les naufragés.
"Tous les acteurs, étatiques et non-étatiques, doivent respecter les principes humanitaires et notamment celui du port sûr le plus proche. Nous travaillons en urgence dans le respect de ces principes avec l’Italie et nos partenaires européens. Une solution sera trouvée et l’ONG doit la respecter", avait insisté le ministère de l’Intérieur. "Nous avons toujours été au rendez-vous de la solidarité avec l’Italie depuis deux ans. Nous portons à ses côtés un mécanisme de solidarité pour la prise en charge des débarquements, nous lui demandons donc de répondre favorablement à la demande faite par l’ONG d’accoster dans le port sûr le plus proche", avait-il ajouté.
Cette bataille diplomatique entre la France et l’Italie intervient le jour de la présentation à Bruxelles d’une vaste réforme de l’asile à l’échelle européenne, qui contient un volet sur les opérations de sauvetages dont la coordination fait débat depuis la crise migratoire de 2015.