
« Un jour le diable vint sur terre pour surveiller ses intérêts. Il a tout vu et tout entendu. Il est retourné là-bas. Il y a toujours un peu partout des feux illuminant la terre, les gens s’amusent comme des fous aux dangereux jeux de la guerre. Ça va. »
Léo Ferré - Jacques Brel
« (...) Rien ne se vend mais tout s’achète/ L’honneur et même la sainteté ça va/ Les États se muent en cachette/ En anonymes sociétés ça va/Les grands s’arrachent les dollars/Venus du pays des enfants/ Les hommes ils en ont tant vu/ Que leurs yeux sont devenus gris ça va. On traite les braves de fous/ Mais dans les journaux de partout/Tous les salauds ont leur photo/Ça fait mal aux honnêtes gens/Et rire les malhonnêtes gens. Ça va ça va ça va ».
Par ses mots déjà, à l’époque, Léo Ferré puis Jacques Brel attiraient notre attention sur l’anomie du monde et sur la satisfaction du diable devant le chaos...Nous assistons à la convergence de quatre crises : alimentaire, financière, climatique, mais aussi crise de civilisation de l’Occident. ...