
La plaisanterie est terminée ! Le jeudi 8 mars 2012, à 20h00 GMT dernier carat, le système bancaire privé devra avoir pris une décision historique qui va sceller son destin. Dans les deux cas, il est perdant. Les mouches de la “Grande perdition” auront changé d’ânes.
Le jeudi 8 mars 2012 à 20h00 GMT dernier carat, les créanciers privés de la Grèce devront avoir accepté d’effacer 107 milliards d’euros sur les plus de 350 milliards que leur doit encore le malheureux pays en faillite.
75% de ces établissements devront avoir avalisé ce cadeau empoisonné, faute de quoi le énième et dernier plan miraculeux de sauvetage, concocté à la diable sous l’égide de la Troïka infernale, ne pourra pas s’appliquer. La Grèce sera déclarée en état de faillite incontrôlée.
Le dilemme qui se pose à nos grigous est cornélien :
- soit ils avalisent la perte de 107 milliards, sans avoir aucune certitude de pouvoir récupérer le reste ;
- soit ils refusent et ils sont sûrs de perdre le tout.
Ebuzzing