
Que celui qui a compris ce qu’il se passe en Italie lève le doigt ! Quel casse-tête ces législatives... Grosse prise de tête déjà, la veille des élections, quand il a fallu se pencher et se repencher sur cette absurde loi électorale : la loi porcellum, qualifiée de « merde » par son géniteur (Silvio B.).
Une loi qui donne une prime de majorité au parti arrivant en tête à la Chambre des députés (jusque là tout va bien), mais qui se complique au Sénat. Dans cette sacro-sainte chambre haute, le parti qui obtient le plus de voix n’obtient pas forcément le plus de sièges, car ces derniers sont attribués proportionnellement à la taille des régions.
Parmi lesquelles la Lombardie, la Vénétie, la Campanie, la Sicile et les Pouilles. Il nous aura créé des sueurs froides ce porcellum. N’avons-nous pas tous cru que le parti de B. obtiendrait le plus de sièges ? Une impression restée fugace.
Jamais veille d’élection n’a ressemblé autant à une vente aux enchères. Qui gagne, qui a gagné, qui est sur le point de gagner ? La gauche seule, la gauche avec Monti, la gauche terrassée par la droite... C’était au plus offrant. (...)