
La nuit de mardi à mercredi a connu des scènes de violence dans plusieurs villes alors que les manifestants marquaient le troisième anniversaire de la répression meurtrière d’un autre mouvement, déclenché en 2019 par la hausse des prix du carburant.
Depuis le 16 septembre, la République islamique est secouée par une vague de manifestations après la mort de Mahsa Amini, une Kurde de 22 ans arrêtée pour infraction au code vestimentaire strict qui oblige les femmes à porter le voile islamique en public.
Les autorités qualifient la plupart des manifestants d’"émeutiers", instrumentalisés par des puissances étrangères. Plus de 2.000 personnes ont été inculpées selon la justice iranienne.
La justice a infligé mercredi la peine capitale à trois personnes inculpées pour leur implication dans les manifestations, a affirmé l’agence de l’Autorité judiciaire Mizan Online, portant à cinq le nombre de condamnations à mort depuis dimanche.
La nuit de mardi à mercredi a connu des scènes de violence dans plusieurs villes alors que les manifestants marquaient le troisième anniversaire de la répression meurtrière d’un autre mouvement, déclenché en 2019 par la hausse des prix du carburant.
Depuis le 16 septembre, la République islamique est secouée par une vague de manifestations après la mort de Mahsa Amini, une Kurde de 22 ans arrêtée pour infraction au code vestimentaire strict qui oblige les femmes à porter le voile islamique en public.
Les autorités qualifient la plupart des manifestants d’"émeutiers", instrumentalisés par des puissances étrangères. Plus de 2.000 personnes ont été inculpées selon la justice iranienne.
La justice a infligé mercredi la peine capitale à trois personnes inculpées pour leur implication dans les manifestations, a affirmé l’agence de l’Autorité judiciaire Mizan Online, portant à cinq le nombre de condamnations à mort depuis dimanche. (...)
"On se battra ! On mourra ! On récupèrera l’Iran !", criaient des dizaines de manifestants autour d’un feu dans la nuit à Téhéran, selon une vidéo diffusée mercredi par le média en ligne 1500tasvir. (...)
Au Kurdistan iranien (nord-ouest), d’où est originaire Mahsa Amini, "les forces du gouvernement ont ouvert le feu" sur des manifestants dans plusieurs villes et trois d’entre eux ont été tués, deux à Sanandaj et un à Kamyarana, a déclaré mardi soir à l’AFP l’ONG de défense des droits humains Hengaw, basée à Oslo. (...)
"Les manifestants n’ont pas accès à des avocats lors des interrogatoires, ils sont soumis à de la torture physique et psychologique pour qu’ils fassent de faux aveux et sont condamnés sur la base de ces aveux par des tribunaux révolutionnaires", a déclaré à l’AFP le directeur de IHR Mahmood Amiry-Moghaddam.
Il a dénoncé les condamnations à mort de manifestants, caractéristiques d’un "régime oppressif", et dit craindre "des exécutions de masse". (...)