
En milieu urbain, la diversité des araignées, des mille-pattes et des insectes est plus grande dans les habitations des quartiers cossus, selon une étude menée aux États-Unis. Ce serait probablement dû à la végétation extérieure, généralement plus abondante.
Où que nous vivions, nous partageons notre intérieur avec des animaux, qu’ils y soient les bienvenus quand il s’agit d’animaux de compagnie, ou qu’ils n’y soient pas vraiment invités, comme les mouches, les araignées et autres puces… Dans l’inconscient collectif, les beaux quartiers sont plutôt perçus comme des lieux dépourvus d’insectes nuisibles et autres animaux rampants ou volants. Pourtant, l’étude de la biodiversité à proximité des habitations montre qu’il existe un « effet luxe » : la richesse d’un lieu semble corrélée à la biodiversité présente dans l’environnement.
Ainsi, dans les beaux quartiers, se rencontre une plus grande diversité d’espèces de plantes ou d’animaux (oiseaux, chauve-souris, lézards…). La présence de plantes dans l’environnement citadin dépend des choix d’urbanisme mais aussi des ressources financières présentes. Et la présence de plantes influence celle d’animaux, comme les arthropodes, qui trouvent chez elles un habitat et une source de nourriture. (...)
plus une banlieue est riche, plus la diversité à l’intérieur des habitations est grande et la corrélation liée à la surface de sol présente dans l’environnement. (...)
Jusqu’à présent, les recherches sur l’entomologie urbaine s’intéressaient plutôt aux espèces nuisibles, comme les moustiques ou les puces. Mais la plupart des arthropodes vivant dans nos maisons sont inoffensifs. Certains seraient même bénéfiques car ils se chassent les uns les autres. Les arthropodes vivant dans les maisons peuvent donc influencer les populations de nuisibles qui sont des vecteurs de maladie ; ils jouent aussi un rôle dans les allergies et le microbiome.