Le chef du Programme des Nations unies pour l’environnement souligne que les événements climatiques extrêmes sont plus fréquents et plus dévastateurs, comme actuellement aux Etats-Unis et en Inde.
Le diplomate norvégien Erik Solheim, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) – qui accompagne les pays dans la mise en œuvre de leur politique environnementale – souligne qu’une grande partie de la planète subit déjà l’aggravation des phénomènes extrêmes due au réchauffement.
Nous observons simultanément des inondations dramatiques à Bombay et à Houston. Ce phénomène est-il inédit ?
La saison des ouragans dans le golfe du Mexique n’a rien d’inédit, pas plus que les pluies de la mousson dans le Sud asiatique. Mais nous constatons des événements climatiques extrêmes plus fréquents et plus dévastateurs. Ce qui arrive aujourd’hui était exactement prévu et correspond aux projections du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : alors que les températures augmentent, nous devons nous attendre à des événements climatiques extrêmes plus fréquents, accompagnés d’excès ou de manque d’eau. (...)