
Une semaine après le cessez-le-feu mettant un arrêt à l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza, des dizaines de milliers de Palestiniens sont toujours déplacés, réfugiés dans des écoles des Nations-Unies et d’autres installations.
Dimanche, 58 071 personnes se trouvaient encore dans 36 écoles des Nations-Unies à travers l’enclave côtière, selon Chris Gunness, porte-parole de l’UNRWA, l’agence des Nations-Unies pour les réfugiés de Palestine.
Avec 15 670 logements endommagés, dont 2 276 complètement détruits, et jusqu’à 500 000 Palestiniens déplacés durant cette attaque de 51 jours, le nombre de familles avec leurs proches restant dans des locations provisoires ou des abris de fortune ou du gouvernement est probablement plus élevé.
On estime à 108 000 le nombre de Palestiniens ayant besoin d’une solution à long terme parce que leur maison est trop gravement endommagée pour y habiter, ou totalement détruite, selon l’OCHA (Bureau des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires).
La crise est d’autant plus grave qu’il y avait déjà un déficit de 71 000 logements pour les un million huit cent mille habitants de la bande de Gaza, avant même l’attaque israélienne, estime l’OCHA. (...)
Et avec une reconstruction encore à venir, et qui risque d’être difficile en raison des restrictions israéliennes en cours sur l’importation de matériaux de construction, les Palestiniens déplacés se trouvent face à un avenir incertain.