
Devant l’apathie de nos concitoyens, le découragement gagne parfois ceux qui maîtrisent relativement certains domaines essentiels et qui constatent et dénoncent les dégradations qui les affectent. Les évènements récents (scandale du Médiator, l’accident nucléaire au Japon) démontrent pourtant qu’il conviendrait d’accorder quelque attention aux manifestations des « lanceurs d’alerte » (c’est le terme à la mode pour qualifier ceux qui expriment leurs inquiétudes et cherchent à informer des dangers qui nous guettent).
En ce qui concerne la santé et la protection sociale, nous sommes quelques -uns à attirer l’attention sur les atteintes à ce qui constituait le plus beau dispositif de solidarité mis en œuvre à la Libération et qui plaçait la santé au rang des priorités sociales
En ce qui concerne la santé et la protection sociale, nous sommes quelques -uns à attirer l’attention sur les atteintes à ce qui constituait le plus beau dispositif de solidarité mis en œuvre à la Libération et qui plaçait la santé au rang des priorités sociales
Le droit à la santé est inscrit dans notre Constitution (11ème alinéa du préambule). Non seulement parce que cette santé est la condition sine qua non de notre réalisation individuelle, mais parce qu’elle est également le facteur prépondérant d’une collectivité sereine et dynamique.
On peut comprendre la défection des citoyens devant ce qui peut leur paraître de l’agitation ou du pessimisme. Or, dans les exposés que nous proposons, nous nous attachons à apporter les preuves de nos analyses et de nos alertes.
C’est ce que nous allons faire en démontrant que droit à la santé devient de plus en plus une fiction.(...)
si l’on ne peut se faire aucune illusion sur le pouvoir politique actuel qui est en train de détruire les services publics (protection sociale, école, justice, etc…), structures de notre pacte social, comment ne pas s’étonner, se révolter, devant la neutralité de ceux (syndicats, Conseillers des caisses primaires, représentants des usagers, partis politiques de substitution, médias) à qui on présente ce type de scandale et qui, au mieux, se satisfont d’en être désolés… ?