
Par delà les insinuations, voire les invectives, ordinairement lancées en Israël contre tous ceux qui défendent une reprise du processus de paix israélo-palestinien, c’est l’absence même de proposition de solution négociée au conflit dans la quasi totalité des programmes qui effare ici Gershon Baskin. Les préoccupations socio-économiques sont depuis l’été 2011 au cœur du débat, mais se serait se leurrer qu’imaginer y faire face en l’absence de paix : « Les deux questions sont intimement liées, elles sont unies par un cordon ombilical et on ne saurait s’occuper de l’une ou de l’autre sans faire passer l’oxygène dans les deux sens. »
(...) « la paix n’est pas dangereuse, c’est l’absence de paix qui l’est. »
Nous avons besoin de leaders qui nous disent la vérité, pas d’experts en communication et de moulins à litanies. Il nous faut des hommes et femmes politiques aussi sincères envers eux-mêmes qu’envers nous.
Il est plus facile de se taire que de parler. C’est vrai en ce qui concerne l’Iran, l’initiative de paix arabe et la question palestinienne. Disons-le tout cru – cela est vrai des deux côtés, pas seulement en Israël. Les ennemis dénient presque toujours les chances de paix future en soutenant qu’il n’y a pas à qui parler. (...)
Je ne comprends pas comment les dirigeants de ce pays peuvent se présenter devant nous et nous appeler à voter pour eux sans rien avoir à montrer, pas le plus petit succès ni même le moindre effort réel pour nous rapprocher de la paix.
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