
La condamnation de l’anglo-iranienne Ghoncheh Ghavami avait mis en lumière l’interdiction faite aux femmes en Iran d’assister à des matchs de volley-ball masculin.
Ghoncheh Ghavami est sortie de prison. Cette anglo-iranienne de 25 ans avait été condamnée début novembre à un an de prison en Iran pour « propagande contre l’Etat ». Elle avait été arrêtée en juin après avoir manifesté afin de pouvoir assister à un match de volley-ball masculin (Voir : Ghoncheh Ghavami, en prison en Iran pour l’égalité devant le sport).
Ghoncheh Ghavami a été libérée sous caution, dans l’attente de son procès en appel, après 5 mois derrière les barreaux. Elle reste interdite de sortie du territoire. Sa condamnation a eu de larges répercussions internationales. Même si selon les autorités iraniennes se peine était due à d’autres faits que sa manifestation pour l’égalité devant le sport, la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) a décidé début novembre de priver l’Iran de compétitions internationales.
Dans un premier temps, la FIVB avait dénoncé cette répression tout en indiquant ne pas vouloir interférer dans les affaires intérieures iraniennes. Mais sous la pression internationale, notamment celle de l’ONG Human Rights Watch, la FIVB est allé plus loin et a annoncé le 8 novembre cette réponse concrète : l’Iran ne pourra plus accueillir de compétition internationale tant que le pays n’aura pas levé son interdiction faite aux femmes d’assister à des matchs masculins, édictée en 2012. (...)