
Le 11 mai dernier, la majorité à l’Assemblé nationale votait une proposition de loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste par la technique de la fracturation hydraulique. Après un jour et demi de débats, l’Assemblée nationale les députés adoptaient un texte ni à la hauteur des attentes des Français, ni des exigences environnementales. C’est aujourd’hui au Sénat d’examiner le texte.
Dans les coulisses du Sénat, les lobbyistes s’agitent
On apprends ainsi dans Mediapart ce matin, que « La sénatrice Nicole Bricq, élue de Seine-et-Marne, où se trouvent de potentiels gisements, a ainsi été contactée par le représentant français d’une société texane, Ecorp, qui fore du gaz et des huiles de schiste en ayant recours à la « stimulation au propane ».(...)
La loi examinée aujourd’hui par les sénateur n’engage en rien la France vers une nécessaire transition énergétique, qui nous libère de notre addiction aux énergies polluantes et de plus en plus coûteuses, et oriente notre société vers un modèle capable de répondre aux besoins de façon durable.
La course effrénée vers le non conventionnel sous toutes ses formes se poursuit donc en France, avec cette porte laissée aujourd’hui ouverte à d’autres façons d’exploiter les gaz et pétrole de schiste, mais aussi des opérations de forage profond lancées en Guyane
Les responsables politiques oublient l’essentiel : quelles que soient les technologies développées demain, la crise climatique nous interdit d’exploiter ces hydrocarbures non conventionnels. Leur extraction et leur consommation impliquent de massives émissions de CO2 que la planète ne pourra supporter !(...)
L’ensemble des citoyennes et citoyens, associations, ONG et syndicats à poursuivre et étendre la mobilisation pour l’interdiction ferme et définitive de l’exploration et de l’exploitation des gaz et huiles de schiste, aussi bien en France qu’à l’étranger par les filiales d’entreprises françaises.
(...) Wikio