
Dans un communiqué commun, les trois ministres détaillent leur démarche, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture et Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité. Dans le cadre d’un webinaire, ce sont les mesures de soutien à l’export qu’ils ont présentées — aux 650 inscrits. L’occasion de retours d’expériences venus d’entreprises qui se sont internationalisées, de même que des rencontres avec les experts ICC “présents”
Cinq piliers de la relance
Pour aider au développement international trois organismes sont sollicités : le Centre national du Cinéma et de l’image animée, pour la promotion à l’étranger, le Centre national de la Musique dont le budget a été revu à la hausse, pour l’ensemble de la filière et le Centre national du Livre « qui concentre son action sur le soutien aux librairies francophones ».
Dans le cadre du plan France Relance, ce sont 270 millions € qui sont fléchés vers la relance de l’export. Et le volet Export de ce plan s’articule autour de cinq éléments : information sur les marchés, projection, jeunesse, financements export et image. (...)
Le Quai d’Orsay assure ainsi à la filière culturelle de son plein soutien, à travers « l’ensemble du réseau diplomatique et culturel à l’étranger et nos opérateurs comme le service public des ICC à l’international », assure Jean-Yves Le Drian. La locataire de la rue de Valois souligne que l’entrepreneuriat culturel profitera désormais de « missions de prospection à l’international [qui] permettent à de jeunes entreprises culturelles à fort potentiel d’entrer sur de nouveaux marchés et de se développer au-delà de nos frontières ».
Quant à Frank Riester, il insiste sur les outils sur-mesure disponibles afin d’« accompagner encore plus efficacement nos entreprises exportatrices ». (...)
Des aides qui, entre 2017 et 2019 sont passées de 82 à 50, pour un budget de 351 k€ réduit à 240 k€ voilà deux ans. Les montants ont chuté de près de 32 % entre 2018 et 2019, indique le rapport d’activité 2019. Le tout avec un budget de 4 millions € dévolu au secteur dans son ensemble de la librairie. Quelqu’un aurait certainement dû communiquer ces chiffres aux ministres concernés, avant qu’ils n’évoquent la question des librairies francophones à l’étranger, comme support des actions...