
Les intérêts bancaires rapportent en ce moment 160 milliards d’euros par an à une poignée de banques commerciales !
Les « intérêts bancaires » perçus par les quelques banques commerciales représentent donc 7% du PIB. Il fut même un temps, comme en 2008, où sans vergogne, les banques prélevaient en intérêts jusqu’à 18% du PIB, soit 18% de la richesse créée en France !
A titre de comparaison, l’impôt sur le revenu s’élève à 70 milliards d’euros, et les recettes de l’Etat s’élèvent à 270 milliards d’euros.
Donc les intérêts bancaires sont 2.3 fois plus lourd que l’impôt sur le revenu !
Les banques ponctionnent en intérêts l’équivalent de 60% des recettes de l’Etat !
Il est important de comprendre que les intérêts perçus par les banques ne se font pas à partir d’argent qu’elles possèdent, mais à partir d’argent qu’elles ont le pouvoir de créer à partir de rien au moment de l’octroi d’un crédit.
L’économiste Bernard Maris qualifiait même la création monétaire de bien public, aussi vital pour les gens que l’air qu’on respire !
Donc en résumé, il est aberrant qu’une poignée de banques commerciales ponctionnent autant que 60% des recettes de l’Etat, surtout quand il s’agit d’exploiter un bien public : la création monétaire ! (...)
Les sommes conséquentes perçues par les banques en intérêts bancaires s’apparentent à un impôt qui ne dit pas son nom. A la différence que cet impôt ne finit pas dans les caisses de l’Etat mais profite à des intérêts privés. (...)
Est-ce normal que le service bancaire puisse s’octroyer jusqu’à 18% de la richesse créée, alors que le budget de l’Education Nationale et de l’hôpital public et privé ne représentent chacun que 2,5% de cette même richesse créée collectivement ?
Le poids de la finance dans l’économie est tellement lourd, qu’en cas de crise systémique, ce sont les Etats, donc nous tous, et les banques centrales qui sont appelés à la rescousse, pour corriger les errements des banquiers : les profits sont privatisés, et les pertes sont mutualisées ! (...)