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Emission : "Répression et discrimination syndicale"
Note de la Fondation Copernic, Editions Syllepse, novembre 2011, 7€.
Article mis en ligne le 9 décembre 2011

lien vers le téléchargement de la
dernière émission du vendredi 25 Novembre la Fondation Copernic sur
Fréquence Paris Plurielle (106.3 Fm ou http://www.rfpp.net/) sur le
thème de notre dernière note :
(l’émission commence après 2 minutes d’intro musicale)

Répression et discrimination syndicale
Le site de la Fondation était actuellement en travaux, l’émission ne
s’y trouve pas encore, pour la télécharger rendez-vous ici, (dossier
25-11-2011mp3) :
http://documents.fondation-copernic.org/Podcasts/FPP/

Avec trois invités autour d’une discussion :

Anne Debregeas, syndicaliste Sud Energie
Agnès syndicaliste CGT discriminée -employée à la Cité des Sciences

ainsi qu’Arnaud Soulier, réalisateur du documentaire "Un monde
moderne", Les films de Mars.

"Un monde moderne" raconte comment les
chantier de l’Atlantique ont mis en place au milieu des années 2000
une nouvelle organisation du travail afin de baisser les couts de
production et affaiblir l’organisation collective des salariés. "

Note dont il est question dans l’émission :
Répression et discrimination syndicales

Par Louis-Marie Barnier, Yann Cochin, Anne Debregeas, Didier Gelot,
Laurent Menghini, Robert Pelletier, Maria-Teresa Pignoni, Sabine
Reynosa

La répression syndicale est un élément omniprésent dans les relations
de travail en France. Faire taire les syndicalistes et les salariés qui troublent le climat serein nécessaire à l’exploitation est une
conception particulière des relations sociales en France. Pourtant,
elle est ignorée, tue, écartée, admise. Cette Note de la Fondation
Copernic vise à relever le défi : mettre le projecteur sur cette
pratique courante, l’analyser, proposer des pistes pour s’y opposer et
suggérer les bases d’un Observatoire unitaire de la répression
syndicale.

La répression est mal cernée : l’élément le plus visible en est sans
doute le nombre, recensé par les inspecteurs du travail, d’élus et
mandatés licenciés chaque année et dont le licenciement fait l’objet
d’une procédure spéciale. Plusieurs cas emblématiques (certains
traités dans cet ouvrage) mettent régulièrement au grand jour cette
pratique patronale qui concerne des milliers de militants, supportant
petits harcèlements quotidiens, retards de carrière, licenciement,
procès…

Cette répression structurelle ne peut être comprise qu’en y intégrant
son complément, la promotion d’un dialogue social qui peine en France
à trouver sa place. La répression agit alors comme une pression
permanente pour pousser le syndicalisme à s’inscrire dans ces
relations, en excluant les syndicalistes rebelles, voire en réprimant
un syndicalisme combatif par une discrimination collective. Autant
d’éléments qui obligent le mouvement syndical à consacrer une énergie
importante à sa propre défense, au nom du droit des salariés à
s’organiser.

Les militants et sections syndicales qui résistent sur le terrain
restent isolés face à cette répression, avec souvent pour seule issue
le recours juridique (qui a fortement progressé ces dernières années,
et engrangé de nombreux succès). Nous avons besoin d’une campagne
publique pour ce droit essentiel à l’expression et à la revendication.
Cette proposition d’un observatoire unitaire de la répression
syndicale, première pierre pour cette campagne, ne pourra naître qu’en
étant reprise par l’ensemble du mouvement syndical et social. Pour que cesse ce déni démocratique. L-M. B.

Cette Note est en vente en librairie (7€) et peut être commandée chez
Syllepse (http://www.syllepse.net, lien sur le site de la Fondation
Copernic).
Pour 10 exemplaires et plus, le prix proposé est de 5€ (plus les frais de port).
Pour toute commande, rencontre, débat autour de cette Note, s’adresser
aux auteurs, ou à

Louis-Marie Barnier

lmbarnier chez wanadoo.fr

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