
La capacité des arbres à absorber le dioxyde de carbone est bien connue et joue un rôle fondamental dans la lutte contre le changement climatique. Mais leur rôle ne s’arrête pas là : ils sont aussi capables d’absorber d’autres composés chimiques aériens. Les résultats d’une étude publiée le 21 octobre dernier dans la revue Science Express révèlent que les capacités d’absorption de la pollution atmosphérique par les forêts auraient été largement sous-estimées.(...)
La présence d’arbres en milieu urbain est donc d’une réelle utilité non seulement dans de la lutte contre le changement climatique, mais aussi pour la réduction de la pollution urbaine. " [Les arbres] sont les [outils] urbains polyvalents par excellence" déclare Gary Moll, vice-président de l’organisation à but non lucratif American Forests, jouant le rôle de filtre, d’éponge, d’humidificateur, de puits de carbone et de protection contre le soleil et le vent.
La réalisation de cette performance dépend de nombreux facteurs, notamment de la taille des arbres mais surtout de leur disposition, l’efficacité de la consommation de polluants dépendant grandement de la surface couverte par leur canopée. Les espèces réagissant différemment selon les polluants auxquels elles sont exposées, il convient de les choisir avec attention afin de maximiser l’absorption des polluants et de minimiser les effets néfastes de leur assimilation. Néanmoins, implanter des arbres en milieu urbain est une solution efficace et peu coûteuse pour lutter contre la pollution.(...)