
Gustave Massiah, économiste membre du Conseil scientifique d’Attac-France, dans un article intitulé "Ecologie et solidarité internationale", dresse une fresque des combats anciens et nouveaux dans le monde qui vient. Il y dessine, en particulier, la place de l’écologie qui impose de nouvelles exigences aux mouvements écologistes. L’ambition de ce document et d’alimenter le débat indispensable à la culture des droits qui y est évoquée.
Le terme d’écologie a subi en un peu plus d’un siècle un glissement fondamental qui l’a conduit de la sphère biologique à la sphère politique.
Il apparaissait en 1866 comme une manière de définir l’étude des milieux pour les organismes vivants.
Il est aujourd’hui un outil de la pensée politique qui voudrait réintégrer la nature, son évolution et les usages que nous en faisons, dans la façon d’organiser les sociétés. La dimension écologique s’est affirmée comme un nouveau paradigme de la transformation des sociétés.
Elle est confrontée à d’autres dimensions : la justice sociale ; les droits et les libertés ; la géopolitique et la solidarité internationale.
L’articulation entre ces dimensions caractérise l’écologie et qualifie les réponses qui sont proposées en son nom....