Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Amnesty International
Droits sexuels et reproductifs - Film "Femmes d’Argentine (Que Sea ley)"
Article mis en ligne le 11 novembre 2020
dernière modification le 10 novembre 2020

Au Maghreb, des femmes meurent chaque jour des suites de violences conjugales ; dans de nombreux pays d’Afrique, les filles subissent encore de terribles mutilations génitales… En Irlande, une femme ne peut accéder à l’avortement que si sa grossesse représente « un risque réel et substantiel pour sa vie ». Mais dans les faits, cette appréciation est encore plus restrictive. Au Burkina Faso, des milliers de jeunes femmes et de filles, parfois âgées de 11 ans seulement, sont mariées de force. En Tunisie, l’homosexualité est toujours considérée comme un crime et est passible de trois ans de prison. Et comme dans de nombreux autres pays, les LGBTI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués) doivent cacher leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, y compris à leurs proches.

Derrière ces réalités, un point commun : le fait pour des hommes et des femmes de ne pas pouvoir disposer de leur corps comme ils l’entendent. En vertu de ce que l’on appelle les « droits sexuels et reproductifs », chacun devrait pourtant avoir le droit de choisir : son partenaire, son mode de vie, le fait de se marier ou non, le fait d’avoir des enfants ou non… Ces choix doivent pouvoir être assumés librement sans contrainte, et sans crainte de subir des violences, des menaces, ni de poursuite en justice.

Ce que demande Amnesty International

La sexualité et la procréation relèvent de la vie personnelle de chacun. Ce sont des droits que les gouvernements doivent garantir et protéger. En ce sens, nous leur demandons de :

donner à chacun les moyens et le pouvoir d’effectuer des choix libres en matière de sexualité et de procréation ;

lutter sans relâche contre toutes les pratiques discriminatoires et violentes qui peuvent limiter ou contraindre l’accès à ces droits ;

supprimer toutes les mesures qui réglementent ou pénalisent l’accès aux droits sexuels et reproductifs ;

favoriser l’accès à l’éducation, à l’information et aux services qui permettent de faire valoir et d’exercer ces droits de manière libre et consentie. (...)