
(...) La crise que l’on vit n’est pas que financière, c’est aussi le résultat de 30 ans d’une crise sociale. Le chômage est la conséquence la plus visible de la crise mais il est aussi la cause fondamentale. On ne peut donc pas dire : réglons d’abord la crise financière et on s’occupera ensuite du chômage. Il faut s’attaquer un même temps aux deux problèmes.
Roosevelt : déclaration de Philadelphie à la fin de la guerre : priorité à la justice sociale, le travail n’est pas une marchandise, la pauvreté où qu’elle existe constitue un danger pour la prospérité de tous.
QUELLES SOLUTIONS ?
Créé en 2012, le collectif Roosevelt fait 15 propositions de solutions. Il n’y a pas de fatalité !
1- Si pour sauver les banques on a mis plus de mille milliards au taux de 0,01% aux Etats Unis et en Europe la même chose au taux de 1%, pourquoi demander à l’Espagne ou l’Italie des taux à 6% pour leurs universités ou leurs retraites ? En France on peut financer la dette publique à 1%. Par décret la Banque centrale européenne (BCE) peut prêter à la Banque Européenne d’Investissement, laquelle va prêter à la France ou à l’Italie au taux de 1% pour la vieille dette (qui est 80% du problème).
2- Séparer les banques de dépôts des banques d’affaires. (...)