
SuperNo rebondit sur le point de vue d’Alain Beitone, sur la loi dite Rotschild, datée de 1973, qui a ouvert le marché de la dette. Dans une critique parue dans Le Monde la semaine dernière, ce dernier perçoit des sous-entendus antisémites dans la critique de cette réforme, aux conséquences importantes. Un pur amalgame selon le blogueur.
(...) Qui avait prédit la bulle internet ? La crise des subprimes ? La crise de la dette publique ? Personne, sinon quelques marginaux dont on a découvert le nom bien plus tard : tous ceux qui ramènent leur fraise sur les ondes sont des baratineurs, pas des devins… (...)
Retenez une chose : il ne faut pas investir en bourse. Non seulement parce que c’est philosophiquement et éthiquement indéfendable, mais aussi, même si vous êtes un cynique de droite décomplexé et que vous vous foutez totalement de l’éthique et de la philosophie tant que ça vous rapporte du pognon, sachez qu’un particulier, avec les moyens d’information et les moyens financiers dont il dispose, se fera systématiquement repasser.
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si Marine Le Pen constate, un jour d’été, qu’il fait beau ou alors qu’il y a de plus en plus de monde à Pôle Emploi ou aux Restos du Cœur, faudrait-il disqualifier comme fascistes et antisémites tous ceux qui ne font que constater des évidences ?
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La loi de 1973 n’a pas besoin du nom de Rothschild. La saloperie de sa substance se suffit à elle-même : c’est un sabordage, une trahison, un suicide financier. Point d’antisémitisme là-dedans, un simple constat, accablant.
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Comme Etienne Chouard le précise, cette saleté a été généralisée à l’Europe par le traité de Maastricht (article 104) puis celui de Lisbonne (article 123). Le sabordage initial se poursuit donc, il a simplement changé de nom… (...)
c’est justement depuis 1973 que tous les budgets sont déficitaires… Non pas par une hausse des dépenses publiques, mais par une baisse éhontée des impôts des riches et des sociétés, un sabotage des prestations sociales par la baisse des cotisations… Et puis, la dette grossissant, par l’énormité des intérêts indûment servis aux banksters…
Tordons le cou à cette légende selon laquelle la création de l’argent par l’État s’appellerait de l’inflation (beurk ! dit le rentier…) alors que si c’est une banque privée, ce serait au contraire une opération vertueuse… Pitrerie ! Escroquerie intellectuelle ! (...)
si c’est la banque centrale qui prête, le taux sera de 0 ou 1%, si c’est une banque privée, ce sera 2, 3, 7, voire 30%, ce sont elles qui décident ! Et, cerise sur le gâteau, les banques privées, où elles le prennent, le pognon ? À la banque centrale, pardi ! Elles l’empruntent à 0.25 ou 1%, et nous le reprêtent au taux qu’elles veulent. Du parasitisme à l’état pur. (...)
les politiques de rigueur ont deux buts : l’un, officiel et terre à terre : rembourser une dette impossible à rembourser, saigner le peuple pour arrondir la panse des banksters. L’autre, présent en filigrane dans toutes les politiques menées depuis 30 ans : accroître la conformité aux dogmes du libéralisme, par la suppression du secteur public.
Enfin, vous connaissez forcément le célèbre dicton qui dit que celui qui croit à la possibilité d’une croissance infinie dans un monde fini… est soit un fou, soit un économiste (l’un n’empêchant manifestement pas l’autre)… Nous en avons ici une nouvelle preuve.