
L’association « Prenons la une » veut « faire émerger des solutions concrètes pour changer les rédactions. » Et prépare un cahier de doléances pour le ministre de la Culture.
Prenons la une, « Association de femmes journalistes pour une juste représentation des femmes dans les médias et l’égalité professionnelle dans les rédactions » organise ce samedi 13 avril les premiers Etats généraux des femmes journalistes à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris.
Depuis sa création en 2014, Prenons la Une, qui avait commencé par un manifeste réclamant à la fois davantage de parité dans le contenu de l’information et à tous les niveaux de la hiérarchie des journaux, est devenu association 2018 pour « accompagner dans leurs démarches juridiques les femmes journalistes victimes d’agressions sexuelles ou de harcèlement dans les rédactions », tout en poursuivant ses autres combats pour l’égalité femmes/hommes dans les médias. (...)
A l’issue des Etats Généraux, un cahier de doléances sera adressé au ministre de la Culture Franck Riester et aux directions des rédactions. Il devrait reprendre nombre de revendications exprimées par Prenons la Une : soumettre les aides publiques à la presse à une obligation de parité, créer un fonds de soutien pour les journalistes pigistes en congé maternité, des modules de formation à l’égalité dans les écoles de journalisme, un auto-contrôle chiffré des médias sur la place des femmes dans leurs contenus éditoriaux…
Si, ces derniers mois la situation semble s’améliorer par petites touches dans les médias, la partie est loin d’être gagnée (...)