
Avec les techniques de la biologie moléculaire, il devient de plus en plus facile de refaçonner le vivant. Des amateurs, dans les garages ou dans les labos, rivalisent d’ingéniosité pour créer des bactéries aux propriétés parfois étonnantes.
La biologie tend-elle à devenir un jeu de Lego avec des briques biologiques ? Les méthodes du « do it yourself » (DIY), du bidouillage isolé dans un garage, qui ont permis des percées dans l’informatique, s’étendent aussi aux biotechnologies.
Rêvant de créer un jour leur start-up ou simplement désireux d’expérimenter, de jeunes bricoleurs du vivant manipulent de l’ADN, l’insèrent dans des bactéries pour faire du yaourt fluo ou des biocapteurs détectant la présence de polluants.
Après avoir mis au point des boîtes à outils facilitant l’ingénierie du vivant, ces biohackers échangent ces kits de reprogrammation génétique sur Internet. (...)
La communauté DIYbio qui réunit au moins une vingtaine de groupes locaux dans le monde, dont un en France depuis cette année, veut rendre l’expérimentation biologique accessible aux amateurs en dehors des installations professionnelles traditionnelles. Afin de créer librement leurs propres projets.
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