(...)Dans les pays des bien-pensants, on commence à trouver que cela commence à faire désordre. Ces révolutions arabes dérangent le consensus occidental. Même Hubert Védrine, d’habitude perspicace, ne donne pas cher de ces révolutions. Il écrit : « Les techniques démocratiques sont une chose, la culture démocratique en est une autre. » En clair, c’est un feu de paille dont le rayon d’action n’est pas important.
On le répète à satiété que l’on n’a rien vu venir de cette lame de fond qui était imprévisible.(...)
l’Occident continuait à vaquer à ses affaires avec la certitude que le Monde arabe s’était installé, définitivement, dans les temps morts. En fait, ce qui intéresse les pays occidentaux c’est : est-ce que le pétrole continuera à couler à flots à un prix dérisoire ?(...)
l’Occident continuait à vaquer à ses affaires avec la certitude que le Monde arabe s’était installé, définitivement, dans les temps morts. En fait, ce qui intéresse les pays occidentaux c’est : est-ce que le pétrole continuera à couler à flots à un prix dérisoire ?(...)
les événements en Libye, qui ont un impact direct sur la production et l’exportation de brut, sont évidemment suivis de très près par les marchés. (...)