Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
cyber@cteurs
Cyberaction : La pub veut nous mener en bateau.
Article mis en ligne le 22 juin 2021

Après avoir opposé son veto aux avions publicitaires, le gouvernement souhaitait également que la mer ne soit pas le terrain de la réclame. Mais le Sénat a voté contre.

Harcèlement publicitaire
Comme l’indique l’association Résistance à l’Agression Publicitaire : “Quelqu’un qui souhaite vivre en société ne peut pas échapper à la publicité. Chaque personne reçoit en moyenne entre 1200 et 2200 messages publicitaires par jour !” Alors que la publicité est déjà omniprésente dans nos vies (sur nos écrans, nos murs, nos rues…), comment peut-on permettre qu’elle envahisse également des espaces naturels et d’évasion tels que celui de nos mers.

Alors que l’Assemblée nationale a voté début avril l’interdiction des avions publicitaires à l’horizon 2022, le gouvernement a présenté un amendement pour étendre cette interdiction aux bateaux publicitaires. Rejeté par le Sénat, cet amendement pourrait néanmoins passer en septembre lors de la 2ème lecture du projet de “loi climat et résilience” à l’Assemblée nationale.

Il est urgent que la loi interdise ce genre de pratiques avant que cette dernière ne se généralise !

Nous vous proposons d’interpeller vos parlementaires pour que cet amendement soit voté (...)

Lire aussi :

Cannes : ce nouveau bateau publicitaire en mer ne fait pas l’unanimité
(...) « Notre bateau est sorti, pour la première fois ce weekend. Et ce, entre Théoule-sur-Mer et Juan-les-Pins, au large des bouées matérialisant la zone de baignade. Il a sillonné les flots en passant par Cannes, Golfe-Juan, Antibes et Juan-les-Pins avec un écran à led suffisamment grand pour être vu depuis la plage.
Jean-Pierre Nevoret, directeur de Boatcom.
 »

En Chine et aux Etats Unis, le support hante les lieux de villégiatures de masse depuis déjà belle lurette mais, sur la Côte d’Azur, il a fallu attendre ce samedi 22 mai et le long weekend de la Pentecôte pour découvrir cette nouvelle manière d’alpaguer, quelques instants de l’attention des consommateurs potentiels à l’esprit détendu, alanguis sur les plages.

Si, selon son directeur, de nombreux appels arrivent, depuis, au siège de la société pour demander des renseignements tarifaires, sur les réseaux sociaux cannois, certains ne se sont pas gênés pour dire tout le mal qu’ils pensent du procédé (...)