
Plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique en France selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette exposition à la pollution de l’air a des effets délétères et durables sur la santé des enfants car leur organisme n’est pas encore mature. Ni pesticides, ni particules fines. (...)
Nous demandons à l’ensemble des pouvoirs publics, et en particulier aux maires d’Île de France, au président de la métropole du Grand Paris et à la présidente de la région Ile de France de réagir rapidement et efficacement face à ce problème sanitaire qui a déjà trop duré. Face à cette situation l’inaction n’est plus une option ! (...)
L’État français, déjà condamné en octobre 2019 par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour non-respect des normes de pollution de l’air [2] a été de nouveau condamné par le Conseil d’Etat en juillet 2020 pour l’insuffisance de son action en matière de lutte contre la pollution de l’air [3]. Pourtant, il est possible d’agir, les solutions existent et sont connues : aménagements et réduction de la circulation à proximité des abords des écoles, incitation à l’utilisation d’alternatives de transports moins polluants, etc. (...)
Nos élu.e.s doivent se saisir de cette urgence sanitaire et travailler ensemble pour réduire la pollution de l’air aux abords et sur le chemin de l’école. (...)