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Crise de la dette ? Les réponses des objecteurs de croissance
Article mis en ligne le 23 septembre 2011
dernière modification le 21 septembre 2011

"Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la deuxième phase de cette crise nous guette. Un plan B est possible avec la Décroissance comme nouveau paradigme."

Parti pour la décroissance - 21 septembre 2011

La pression médiatique est forte également pour nous inciter à accepter les explications des risques de cette situation et nous imposer des solutions austères mais présentées comme nécessaires. Politiques de gauche et de droite, économistes, chroniqueurs médiatiques nous rabâchent qu’il n’y a pas de plan B. Il faut appliquer toujours plus de plans d’austérité et prier pour retrouver une forte croissance et ainsi espérer sortir du marasme, surtout, pour préserver le système économique et financier actuel, nouvelle religion des temps modernes.

Et pour ce faire, les plans d’austérité apparaissent comme la voie privilégiée pour espérer le retour, certes voulu via l’incantation de nos dirigeants, d’une forte croissance. Pendant ce temps, les risques d’explosions sociales s’accroissent et sont même palpables. (...)

Une croissance infinie dans un monde fini est impossible

Cela paraît une évidence, sauf peut-être pour les économistes orthodoxes. Les limites de la croissance, l’insoutenabilité de ce modèle économique croissanciste ont été démontrées dès la fin des années 60 et dans les années 70 notamment avec les travaux de l’économiste Nicholas Georgescu-Roegen ou ceux du club de Rome. De même, c’est à cette période que les premières études sur la finitude du pétrole ont abouti à l’émergence de la théorie du pic de production.

Cette théorie du pic de pétrole se confirme. Surtout, elle peut être étendue à toutes ressources finies (énergies fossiles, minerais, métaux …). (...)

L’urgence première est la réappropriation démocratique et politique de la création monétaire et des banques centrales. Il faut sortir de la religion de l’économie et de l’argent, il faut remettre le nouveau clergé, les banques, les agences de notation, à leur place. L’économie, l’argent sont des outils qui doivent servir à mener des projets politiques et non le contraire. Il faut ainsi remettre en question le remboursement de ces dettes, le repousser voir le refuser, sous condition.

Nous sommes aujourd’hui à un tournant historique de notre histoire, plus que jamais nous avons besoin d’une réappropriation de la politique et de nos choix de vie afin d’initier une transition vers de nouveaux modèles économiques.

Cela demande du courage politique, mais aussi plus de participation.
(...) Wikio