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Chroniques du Yeti
Crise de la "Grande perdition" : l’étendue des dégâts
Article mis en ligne le 6 juin 2012
dernière modification le 4 juin 2012

Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir annoncé : la déroute du système financier, la désintégration de l’Union européenne, l’hémiplégie américaine galopante, les contrecoups meurtriers de cette crise de la “Grande perdition” sur les économies émergentes… Tout cela est en train de se parachever dans un chaos systémique étourdissant.

(...) 1. L’Union européenne en miettes
Qui croit encore que la Grèce remboursera ses fichues dettes ? Qui croit que l’Espagne sauvera ses banques sinistrées ? Qui croit que le reste du système financier européen échappera à la gangrène des banques espagnoles et grecques ?
L’UE est entrée en état de désintégration avancée. (...)





2. L’hémiplégie américaine
Ça y est, le taux de chômage officiel US est reparti à la hausse. Et je ne parle pas du taux de chômage réel — celui qui n’est pas trafiqué par les charlatans de l’illusion — qui, lui, n’a cessé de se dégrader pour tourner autour des 20% !
À l’image de JP Morgan et de ses pertes colossales qu’on n’ose même plus faire porter aux seuls égarements de quelque trader indélicat, les banques américaines ne valent guère mieux que leurs consœurs européennes.
La reprise américaine a évidemment fait long feu (...)

3. Les émergents à la peine
Les émergents, tiens, parlons-en ! Ceux-ci dont l’économie repose précisément sur les exportations sont en train de subir les contrecoups de la crise occidentale et de la pluie de dollars Monopoly émis par l’oncle Sam en panique.
Croissance en berne (Brésil) ou fortement ralentie (Chine, Inde), rongée par l’inflation, au point de mettre à mal les bulles qui constituent le tout-venant de ces économies aux pieds d’argile. (...)

La gigue des pantins
Devant cette accumulation de calamités, que croyez-vous que fassent les pantins des G machins ? Rien, toujours rien ! Ils dansent, ils paradent, ne prennent toujours strictement aucune décision, ou les mauvaises, comme s’ils voulaient précipiter le mal qui les frappe en un suicide retentissant de toute leur secte politico-financière. (...)
L’humain d’abord, toutes langues confondues
Le plus curieux est que, sans s’être véritablement consultés, de Syrisa à “L’humain d’abord” de notre Front de gauche, ces programmes reprennent à de petites nuances près des mesures identiques.
Non pas les idées fumeuses caracolant sur des idéologies absconses, mais celles marquées au coin du bon sens, frappées du sceau des préoccupations sociales. Similaires à celles que j’avais développées dans mon petit programme dès mars 2009. Et qui commencent par trois impératifs incontournables :
le gel pur et simple d’une dette surréaliste ;
la mise en place d’un nouvel ordre monétaire ;
l’apaisement des esprits égarés (le plus dur !).
Ces projets sont encore loin d’être majoritaires dans l’opinion, feront valoir les “suicidés” consentants du système moribond. Chose vraie, mais seul et ultime espoir ténu d’échapper à l’enfer. Et les civilisations naissent toujours d’idées minoritaires, sur les ruines des précédentes.
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