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Crise de l’Euro : début de la fin et fin du début
Article mis en ligne le 2 décembre 2011
dernière modification le 1er décembre 2011

La fréquence des crises devient de plus en plus forte. Sept ans entre le krach de la bulle internet en 2000 et le début de la crise immobilière aux États-Unis à l’été 2007 qui s’est poursuivi par le krach bancaire et financier de septembre 2008. Après une relative accalmie, 2010 voit le ressaut de la crise et,depuis, les dirigeants du monde multiplient les rustines sur un modèle dépassé et jouent au « jeu de la patate chaude » pour transférer les dettes à leur voisin.

D’abord, c’est l’évolution du capitalisme lui-même qui voit sa profitabilité diminuer poussant ainsi les maîtres du monde à financiariser l’économie pour obtenir des taux de rentabilité plus élevés. En France, les mauvaises politiques se sont succédé et jamais la gauche plurielle au pouvoir ne les a remises en cause

(...) c’est en 1973 que Georges Pompidou, président, et Valéry Giscard d’Estaing, son ministre des finances, suppriment la possibilité du Trésor public d’emprunter directement à la Banque de France à des taux d’intérêt nuls ou très faibles. La Banque de France ne peut donc plus, à partir de cette date, utiliser la création monétaire pour combler les déficits publics. Seules les banques privées ont le droit de se financer à bas taux et de fournir des prêts à des taux prohibitifs. Et les États ne peuvent se financer qu’auprès des banques privées, au taux décidé par les marchés financiers dont la fonction est de fournir des taux de rentabilité élevés aux possesseurs de la finance. Cette disposition a été intégralement reprise dans les traités européens pour la Banque centrale européenne (BCE). (...)

le fait de se rapprocher de l’implosion probable nous demande de franchir un nouveau gap dans la prise de conscience : le double processus des assemblées citoyennes et de l’éducation populaire tournée vers l’action en est la matrice incontournable. (...)

Les prémices de l’action

D’abord les assemblées citoyennes. Elles sont prévues pour tenter d’obtenir pendant la campagne présidentielle une prise de conscience massive qui ne soit pas un simple comité de soutien au candidat du Front de Gauche. Elles sont là pour durer après la campagne, car seul le peuple peut prendre les choses en main devant la profondeur de la triple crise. Mais pour cela, il faut que ces assemblées citoyennes aient une assise très large et soient maîtres de leur ordre du jour avec une animation qui ne soit pas la simple courroie de transmission des dirigeants des partis constitutifs du Front de Gauche. Et donc une gigantesque campagne pour inviter tous ceux qui veulent que cela change et prendre en main leur destin. Pour l’instant, la grande majorité du peuple n’est pas au courant de cette proposition des dirigeants du Front de Gauche. Attendons…
(...)

Puis l’éducation populaire tournée vers l’action (...)

Quant au couplage des assemblées citoyennes avec une université populaire proposant des cycles de conférences, il y en a trop peu en fonctionnement. Il y a donc loin de la coupe aux lèvres
(...)

partout en Europe, des comités locaux pour l’audit citoyen se constituent. Ces comités vont engager des campagnes d’éducation populaire tournée vers l’action. Soutenez-les. Organisez des réunions sur ce point. Contactez les conférenciers du comité national. Seules, l’éradication de la dette illégitime et la restructuration de la dette légitime peuvent déboucher sur un autre avenir que celui de plans d’austérité de plus en plus insupportables pour les couches populaires et les couches moyennes intermédiaires.

Mais pour cela, il faut « se bouger » ! (...)

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