
Le CHU de Bordeaux a ouvert le 6 mai trois centres de dépistage massif du Covid-19 pour les automobilistes et piétons présentant des symptômes, sur ses trois sites : aux hôpitaux Pellegrin et Saint-André à Bordeaux et à Haut-Lévêque à Pessac. Cela afin d’identifier pour mieux circonvenir la propagation du virus avant le déconfinement du 11 mai.
Contrairement à certains drives saturés d’hypermarchés, ce n’est heureusement pas la foule au drive Covid-19 pour le grand public de Pellegrin en cette deuxième journée de fonctionnement. Mais cela pourrait changer avec le déconfinement…
Pour éviter une nouvelle vague de contamination, une politique de dépistages massifs de personnes potentiellement infectées débute en France. Afin de réaliser ces tests, les trois sites du CHU de Bordeaux ont créé de tels dispositifs : le site de Pellegrin offre un drive voitures et une file drive piétons, ouvert ce mercredi 6 mai ; à Haut-Lévêque à Pessac, se trouve un drive pour les automobilistes et à Saint-André, en plein cœur de Bordeaux, un drive pour les marcheurs, qui sera ouvert le 11 mai. (...)
Pour les piétons, ce test dit « PCR » est réalisé, à Pellegrin, dans l’un des 3 boxes dédiés, à l’intérieur de la « cellule de crise », un bâtiment décrépi contigu au drive.
« Pellegrin pourra réaliser 200 prélèvements quotidiens, Saint-André et Haut-Lévêque jusqu’à une centaine », précise le professeur Charles Cazanave, infectiologue responsable d’une
Le CHU ambitionne d’atteindre les 3000 tests journaliers. Le docteur Duc Nguyen, du même service des maladies infectieuses et tropicales, explique pourquoi :
« L’objectif est de détecter le plus tôt possible tous les malades présentant des symptômes évocateurs du Covid-19, et pas uniquement les soignants ou ceux à risques de forme sévère comme les à comorbidités ou âgées de plus de 65 ans, comme ce fut le cas jusqu’à présent. Le but est de pouvoir ensuite les soigner et suivre leur évolution, les isoler 14 jours et tracer leurs contacts (famille, amis, collègues…) pour limiter la propagation de l’épidémie », souligne-t-elle.
Pour l’analyse des prélèvements, le CHU s’est doté d’une « plateforme haut débit » équipée d’automates capables d’extraire 2000 tests par jour et de fournir des résultats en 24h, indique le docteur Mojgan Hessamfar, médecin spécialiste de santé publique dans cet établissementunité du Service des maladies infectieuses et tropicales au CHU de Bordeaux. (...)
Le CHU ambitionne d’atteindre les 3000 tests journaliers. Le docteur Duc Nguyen, du même service des maladies infectieuses et tropicales, explique pourquoi :
« L’objectif est de détecter le plus tôt possible tous les malades présentant des symptômes évocateurs du Covid-19, et pas uniquement les soignants ou ceux à risques de forme sévère comme les à comorbidités ou âgées de plus de 65 ans, comme ce fut le cas jusqu’à présent. Le but est de pouvoir ensuite les soigner et suivre leur évolution, les isoler 14 jours et tracer leurs contacts (famille, amis, collègues…) pour limiter la propagation de l’épidémie », souligne-t-elle.
Pour l’analyse des prélèvements, le CHU s’est doté d’une « plateforme haut débit » équipée d’automates capables d’extraire 2000 tests par jour et de fournir des résultats en 24h, indique le docteur Mojgan Hessamfar, médecin spécialiste de santé publique dans cet établissement (...)
Environ cinquante médecins, infirmiers et autres paramédicaux sont présents sur les trois sites pour faire fonctionner les drives du CHU de 8h30 à 18h30 tous les jours y compris le week-end (sauf à Saint-André). (...)