
L’action brutale de la police le 8 novembre lors d’une manifestation contre la privatisation de la Sécurité Sociale a eu une réponse massive du peuple costaricien. Plus de 10.000 citoyens sont descendus dans la rue pour manifester contre les violences policières et pour la défense de la Caisse Costaricienne d’Assurance Sociale.
Le message est clair : il n’y a aucune crainte de la violence d’État.
L’appel à manifester a été donné par plusieurs organisations et les mouvements sociaux qui répondent massivement contre la répression policière subie par des centaines des citoyens et deux députés d’opposition lors de la manifestation pacifique du 8 novembre à Saint Joseph, la capitale. (Voir article sur AgoraVox Costa Rica : une démocratie en deuil.)
L’action de la police validée par le Ministre de l’Intérieur Mario ZAMORA, a scandalisé les costariciens pas habitués à la répression d’État, mais les déclarations postérieures de la Présidente de la République Laura CHINCHILLA et ZAMORA lui-même, ont réchauffé d’avantage l’ambiance car ont criminalisé les manifestants pour avoir "violé les droits à la liberté de mouvement".
En plus de revendications pour la défense de la Sécurité Sociale et contre les violences policières, les différentes organisations et les citoyens se sont mobilisés pour dénoncer la corruption (...)