
Ces dernières semaines, la mobilisation contre le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes près
de Nantes a pris une ampleur particulière.
Sur la ZAD (Zone d’Aménagement Différée renommée Zone à Défendre), où sont prévus les
travaux, s’est mise en place une résistance territoriale et anticapitaliste contre ce projet faramineux, dont
l’inutilité a maintes fois été démontrée (l’aéroport actuel de Nantes étant bien en deçà de son seuil de
saturation), tout comme sa nocivité pour l’environnement.
Depuis les 23 et 24 novembre, le PS montre encore une fois son visage répressif : la ZAD,
réoccupée massivement lors de la manifestation du 17 novembre où près de 40 000 personnes se sont
déplacées pour affirmer leur opposition au projet, a vu débouler entre 500 (Ministère) et 2200
gendarmes mobiles et CRS (syndicat de police), venus à nouveau expulser les lieux occupés, coûtant
déjà plus de 1 million d’euros à l’Etat. Sur le week-end, au moins une centaine d’opposant-e-s ont été
blessé-e-s. Parfois, les flics ont refusé l’accès aux ambulances, alors que certaines personnes étaient
gravement blessées. Les tirs tendus de grenades lacrymogènes et de flashball ont été monnaie courante.
Les lacrymos ont été utilisés alors que des enfants étaient présents... Plusieurs interpellations ont eu
lieux.
A Nantes, le 24 novembre, entre 8000 et 10000 personnes se sont retrouvées pour dénoncer les
expulsions et la répression. Comme ailleurs, la réponse "socialiste" a été la même : répression. Des
canons à eau ont été utilisés, et plusieurs personnes ont été blessé-e-s.
Depuis ces évènements, la ZAD reste en sous haute surveillance et la répression se poursuit.
Certaines personnes interpellées se sont vu infliger des peines de prison allant jusqu’à 5 mois ferme.
Personne n’est dupe quant à la soi-disant « médiation » proposée par Jean-Marc Ayrault : cette
dernière n’est qu’une nouvelle façade pseudo-démocratique pour occulter que le gouvernement continue
à utiliser la force pour expulser, tabasser, interpeller les opposant-e-s ! Les flics sont d’ores et déjà sur le
qui-vive pour réintervenir ces prochains jours : deux arrêtés préfectoraux allant du 3 au 10 décembre
permettent de contrôler tous les véhicules afin d’y trouver d’éventuelles « explosifs, produits
inflammables ou feux d’artifices » ou encore de l’essence…
Partout en France des manifestations et actions de soutien ont lieu en solidarité avec les occupant-
e-s, et contre ce projet. Des dizaines de comités locaux rassemblant des militant-e-s d’horizons les plus
divers se sont montés, et ces comités sont invités à se réunir le week-end du 15 et 16 décembre à la
ZAD, afin d’organiser nationalement la solidarité. Alors que la mobilisation ne cesse de prendre de
l’ampleur, le gouvernement s’entête à vouloir faire aboutir ce projet !
La FSE et Sud étudiant expriment leur solidarité totale face à la répression, exigent la libération de
toutes les personnes interpellées et l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires !
Face à la répression, la solidarité est notre arme !
Contre le projet capitaliste d’aéroport de Notre-Dame-des-
Landes et contre tous leurs projets inutiles, une seule solution :
RESISTANCE !
Fédération SUD Étudiant
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Fédération Syndicale Étudiante
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