
Un petit livre sur les grands projets inutiles et les moyens d’y faire face. Contre une société « faisant fi des contraintes écologiques, énergétiques et climatiques » (il faudrait ajouter les dimensions sociales), il ne suffit de contester les « inconvénients » de chaque projet, mais bien aussi de critiquer le mode de production et les idéologies qui les font naître.
Le Larzac, Plogoff, Notre-Dame-des-Landes, Sivens, Bure, Drucat, Lyon-Turin… Ces noms résonnent comme autant de contestation, de mobilisation, et aussi, comme le soulignent les auteur-e-s de « rencontres et d’espoir »
Il ne s’agit pas simplement de luttes pour que les projets ne soient « pas dans mon jardin », mais de luttes à la fois locales et globales.
Les désobéissants abordent les liens entre les entreprises privées lucratives et les élu-e-s locaux, le copinage, la corruption, les conflits d’intérêts. Ils analysent les « partenariat public-privé » (PPP), la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes, le secret des affaires et les clauses abusives de droit. (...)
Les désobéissants proposent une petite histoire de la désobéissance aux grands travaux inutiles et imposés, Camp militaire du Larzac, Centrale nucléaire de Plogoff, Aéroport de Notre-dame-des-Landes, Routes et autoroutes, Ferme-usine des 1000 vaches, Barrage de Sivens…
Actions possibles, éducation populaire, expertise, mobilisation citoyenne, question de la violence (...)