
Comme si les Etats s'étaient mis d'accord pour discuter des symptômes, les gaz à effet de serre relâchés dans l'atmosphère, sans traiter les causes, ces quantités astronomiques d'énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) qui alimentent notre insoutenable économie mondiale.
— Maxime Combes (@MaximCombes) November 9, 2021
Pourtant, les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour alimenter un réchauffement climatique supérieur à + 5°C, hypothéquant les conditions de pérennité de l'existence humaine.
— Maxime Combes #COP26 (@MaximCombes) November 9, 2021
Ce qui reviendrait à organiser une baisse de la production de gaz et de pétrole de 3 % par an jusqu’en 2050 et de 7% pour le charbon.
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Au contraire : selon le Programme des Nations unies pour l’environnement, les Etats prévoient de produire deux fois plus d'énergies fossiles que l'objectif de 1,5°C ne le permet.
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Les jeux sont-ils faits ? Probablement pas encore. Bien-entendu, la pression de l'opinion publique a déjà poussé quelques investisseurs publics et privés à se retirer de certains projets, notamment dans le charbon. Cela va continuer.
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A cela vous pourriez répondre : quid des annonces sur le pétrole/gaz ou le charbon entendu la semaine passée à la #COP26 ?
Ce sont des promesses énoncées à l'extérieur des négociations officielles, par des alliances ad hoc, qui n'ont aucune valeur contraignante.
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Autre évolution : deux Etats, le Costa-Rica et le Danemark, proposent de réunir une « Beyond Oil and Gas Alliance » (#BOGA) (au-delà du gaz et du pétrole) dont l'annonce devrait avoir lieu à la #COP26 ce 10 novembre
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Voilà la première initiative diplomatique qui articule engagements climatiques et fin programmée des énergies fossiles. C'est une bonne nouvelle, même si cela ne signifie pas que la sénescence des énergies fossiles deviendrait immédiatement objet de négociation
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Autant de promesses à confirmer, et qui restent soumises au risque d'être polluées et/ou marginalisées. Jusqu'ici en effet, les grandes puissances se sont toujours assurées que l’extraction des énergies fossiles reste un impensé des négociations climatiques internationales.
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Par exemple, RWE, Uniper, Rockhopper, Ascent sont quatre entreprises qui poursuivent respectivement les Pays-Bas (deux fois), l’Italie et la Slovénie pour leurs décisions consistant à sortir du charbon ou restreindre l'exploitation d'hydrocarbures.
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Pour respecter la recommandation de l'AIE de ne plus ouvrir de site pétro-gazier dès 2022, les Etats devraient pouvoir ne pas prolonger toute une série de permis d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures, sans craindre d'être poursuivis.
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Maxime Combes #COP26
Or, on compte près de 3300 accords qui protègent les investisseurs et qui pourraient ralentir, bloquer ou renchérir les politiques climatiques. Les désarmer devrait être une priorité.