
Bob Herbert, éditorialiste du New York Times, s’insurge devant le scandale de l’insolente richesse retrouvée par ceux qui n’ont dû leur survie qu’au prix d’un sauvetage qui a ruiné l’Etat, alors même que la grande majorité de ses concitoyens lutte pour parvenir à joindre les deux bouts ou à conserver un toit...
« Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique - ce que nous avons fait depuis environ trente ans - tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent pour y arriver chaque jour, » s’exclame-t-il, avant de conclure qu’aujourd’hui, il faudrait être « fou » pour continuer à croire à ce « conte de fée. »
Les gros titres qui faisaient la première page du New York Times ce samedi résumaient sans le vouloir la situation terrible dans laquelle nous avons permis que notre pays s’enfonce.
A droite, le titre de Une annonçait : « Les déficits US s’élèvent à 1 400 milliards de dollars - les plus importante depuis 1945. »
Celui situé à proximité disait : « Le renflouement permet la renaissance des banques et des bonus »...