
Le tribunal administratif de Pau a finalement tranché dans l’affaire opposant des associations de protection environnementale à l’Etat et à Total, quant au premier stockage souterrain de CO2 en France.
Estimant que toutes les procédures légales ont été respectées, il a condamné les associations à verser 1000 euros de frais de justice au groupe Total. Déçus par ce verdict, les membres associatifs considèrent que cette décision ne résout en rien les nombreuses questions de fond soulevées par la technique de captage et stockage du CO2 (CSC). Outre son impact environnemental et son caractère énergivore, cette dernière laisse de nombreuses incertitudes, notamment quant au transfert des responsabilités de l’exploitant au contribuable et au devenir de ces sites à risques.
Cette prise de risques est d’autant moins légitime que les bénéfices tirés de cette méthode apparaissent très aléatoires, pour ne pas dire dérisoires.