
Une conférence historique sur le climat s’est ouverte lundi près de Paris avec des appels vibrants à trouver un accord pour sauver la planète, en présence de 150 chefs d’Etat et de gouvernement appelés à prendre leurs responsabilités.
A l’ouverture de ce sommet exceptionnel, l’Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping, le Japonais Shinzo Abe, le Français François Hollande et leurs homologues du monde entier, ont observé une minute de silence après les attentats récemment perpétrés dans plusieurs pays, dont la France.
Réunis dans le parc des expositions du Bourget transformé en forteresse après les attentats jihadistes de Paris (130 morts), ils se sont tous levés pour cet hommage aux victimes.
« Je n’oppose pas la lutte contre le terrorisme à la lutte contre le changement climatique », a déclaré à la tribune le président Hollande : « ce sont deux grands défis mondiaux que nous devons relever ».
« Nous devons (à nos enfants) une planète préservée des catastrophes », a-t-il insisté, soulignant que la COP21 est « un immense espoir que nous n’avons pas le droit de décevoir » : « il s’agit de décider ici à Paris de l’avenir même de la planète ».
La conférence est censée produire d’ici au 11 décembre le tout premier accord universel contre le réchauffement. (...)