Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Greenpeace
CLiMAT : STOP À L’ARGENT SALE. Pétition
Article mis en ligne le 7 mai 2020

Alors que la période actuelle est pleine d’incertitudes pour beaucoup d’entre nous, un monde est déterminé à poursuivre ses activités comme il en a l’habitude. Dans un contexte où tout peut et doit changer, les entreprises les plus polluantes se battent pour conserver leurs profits. Il est temps d’agir : il faut contraindre ces multinationales à respecter l’Accord de Paris.

Notre système économique est destructeur

Notre système économique nous conduit droit dans le mur : si nous ne changeons rien, le réchauffement climatique pourrait atteindre jusqu’à +7°C d’ici 2100. En France, l’inertie de nos responsables politiques et du monde économique est criminelle : notre empreinte carbone n’a pas diminué depuis 1995, malgré l’urgence et les promesses.
Polluer rapporte gros

La raison de cette inaction est simple, il y a trop d’argent en jeu derrière les activités polluantes. Un exemple : BNP Paribas investit sans relâche dans les énergies fossiles. Son empreinte carbone, la plus élevée du CAC 40, est aujourd’hui supérieure à celle de l’ensemble des activités conduites sur notre territoire. Ses actionnaires s’en frottent les mains puisqu’en 2019, BNP leur a versé 3,7 milliards d’euros.

S’enrichir grâce à des activités polluantes est inacceptable (...)

Pour une interdiction des dividendes climaticides

Il faut agir : il est plus que temps d’appliquer l’Accord de Paris aux multinationales en leur fixant des objectifs annuels et contraignants de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, sous peine d’une interdiction ferme de verser des dividendes à leurs actionnaires. C’est une manière efficace de détruire l’intérêt des marchés financiers pour les activités climaticides. En effet, grâce à cette interdiction, investir dans les activités polluantes ne sera tout simplement plus rentable.

Si les entreprises climaticides ne peuvent plus verser de dividendes, elles ne parviendront plus à attirer d’actionnaires. Privées d’investisseurs, ces entreprises dont le moteur est aujourd’hui la destruction du vivant n’auront alors pas d’autres choix que de s’engager réellement dans la transition écologique si indispensable à notre planète. Cette conversion constituera pour elles le seul moyen d’attirer à nouveau des investissements, et donc de continuer à exister.
Nous avons besoin de vous

Cette mesure est aussi radicale que nécessaire. Nous avons donc besoin de vous afin de la porter dès aujourd’hui dans le débat public. Pour la soutenir, c’est simple : signez le formulaire ci-dessous. Ceci nous permettra de mesurer l’adhésion qu’elle suscite, mais aussi de vous proposer d’agir à nos côtés pour la défendre.

Votre signature génèrera une attestation de sortie de ce système économique destructeur que nous vous invitons à partager sur vos réseaux sociaux et par email.