
La crise et la perte du triple A sont dans la droite ligne de « la stratégie du choc » de Naomie Klein.te.
Laurence Parisot, et les Bouygues, Lagardère, Dassault, Arnaud Pinault, sont pressés d’en finir avec ce qui reste du code du travail, des avancées sociales et du programme de CNR. Pour cela les médias à leur botte font tout pour dramatiser la situation afin de faire baisser les salaires, et d’augmenter encore plus la précarité.
Combien de fois n’a-t-on pas entendu de la part des commentateurs et des politiques que l’intransigeance des revendications salariales mettrait le pays à genoux. Il faut bien admettre que ce discours culpabilisant a porté ses fruits, et au fil du temps, on a vu les organisations syndicales mettre un bémol à leurs revendications. Il est grand temps que nos concitoyens reprennent en main le terrain politique, et ne se laissent pas abuser par les belles paroles de bonimenteurs professionnels. Il faut se demander pourquoi les richesses produites ne profitent toujours qu’aux mêmes personnes. Pourquoi, alors que le nombre de fonctionnaires ne cesse de diminuer, le déficit de l’Etat ne cesse d’augmenter. Où passe l’argent soit disant économisé ? Et pourquoi, alors qu’en 20 ans la richesse produite a plus que doublé, pourquoi la protection sociale a diminué et le chômage augmenté ?
Dans notre pays où la colère devrait être dirigée contre ceux qui nous exploitent, nous oppriment et nous méprisent, et bien au contraire, cette colère désigne le pauvre, l’étranger, le précaire, bref le modeste (...)