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Bordeaux fin de la trêve hivernale Bientôt presque 200 personnes remise à la rue, jeudi 28 mars conférence de presse.
Article mis en ligne le 22 mars 2019

Nous sommes à la fin de la trêve hivernale.
Bientôt presque 200 personnes remise à la rue, sans solution de logement perenne proposé, avec la fermeture des foyers d’urgence. Plus de 1100 personnes vivent en squat ou en bidonville dans le département, certain.es risquant le retour à la rue à compter du 31 mars. En Gironde, chaque jour, 150 personnes demandaient un logement au 115 sans l’obtenir.

C’est face à l’urgence de cette situation que le collectif UnToitSansTrêve s’est fondé et appelle ce jeudi 28 mars à un rassemblement au Grand Théâtre. Afin de rendre visible une situation trop souvent oublié. Afin de permettre aux concerné.es de pouvoir s’exprimer. Afin de rassembler du soutien et de montrer l’existence d’une véritable solidarité.

Nous appelons tous.tes celle.eux qui le veulent et le peuvent, à nous rejoindre à 12h devant le Grand Théâtre, armé.es s’iels le peuvent d’une tente ou d’une couverture de survie, pour exiger :
 de perenniser toute les places d’hébergement et de cesser la gestion au thermomètre
 surseoir à l’expulsion des squats et des bidonvilles (rappelons que les squats solidaires permettent de presque doubler les capacités d’hébergement d’urgence)
 réquisitionner, comme la loi l’autorise, les logements vacants.

Rappelons enfin que si l’état du mal-logement est telle aujourd’hui en France, ce n’est bien sûr pas par manque de budget ou de moyens : rappelons les sommes astronomiques dépensées en nuîtée d’hôtels, bien plus couteuses que tous les autres dispositifs d’hébergements, ou le fait qu’il y a, en Europe, trois fois plus de logements vides que de SDF.
C’est bien l’absence de volonté politique qui explique la situation actuelle. C’est donc par volonté que nos institutions abandonnent dans les rues des familles entières, niant simplement et proprement le droit - constitutionnel - élémentaire d’avoir un toit sur la tête.

Exigeons que les institutions prennent leurs responsabilités. Et il faudra bien qu’elles cèdent ; sinon, quelle légitimité ont-elles d’être nos institutions ?