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Le Monolecte
Battre le pavé et le fer, tant qu’il est chaud
Par Agnès Maillard le mercredi 8 septembre 2010
Article mis en ligne le 14 septembre 2010
dernière modification le 12 septembre 2010

Ce n’est pas la rue qui gouverne. L’affaire est entendue depuis 2002 et son grand bond en arrière. Mais que cela ne nous empêche en rien d’ouvrir encore bien grand nos gueules de prolétaires...

Il n’a échappé à personne que depuis 2003, le petit peuple qui vote avec ses pieds et vit de sa sueur a ramassé défaite sur défaite. ...

...Et il faudrait qu’en plus, on veuille bien fermer notre gueule ?
Et il faudrait qu’en plus, on se résigne et que l’on dise quelque chose de l’ordre de "merci maître et merci encore de me laisser survivre un jour de plus" ?...

...Chaque jour qui se couche sur l’échec de ces mobilisations bien balisées nous prépare tous à d’inéluctabilité de l’épreuve de force avec le pouvoir corrompu. Chaque action vaine de ce qui nous est présenté comme le fonctionnement normal d’une démocratie représentative rend encore plus urgent l’avènement d’une démocratie pleine et entière qui ne s’exercerait pas contre et au détriment du peuple. Chaque « promenade de santé » qui ne dérange plus personne et que ceux qui prétendent nous gouverner traitent par le mépris nous rapproche d’autant de la nécessaire confrontation directe que certains appellent de leurs vœux et que tout le monde redoute encore un peu.
Pour combien de temps ? ...