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Au nom d’Orwell…
Article mis en ligne le 17 janvier 2011

Réflexions sur la délinquance, les Noirs, les Arabes, les Zemmour, les Zemmouristes de droite et les Zemmouristes de gauche

« Aujourd’hui, on met en cause la liberté d’expression dans notre pays. C’est la société orwellienne que certains veulent organiser ! ». Ainsi parlait Lionel Luca, député UMP, ce mercredi 12 janvier 2011, à l’occasion du procès Zemmour.

(...) Ce débat a déjà eu lieu dans le monde politique français : à l’idée d’une France qu’on ne peut aimer que lorsqu’elle reste fidèle aux principes des Lumières, les antidreyfusards opposaient l’idée d’un impératif catégorique d’aimer la nation sans condition, au-delà de toute considération philosophique – quels que soient par exemple les crimes dont certains de ses dirigeants ou agents peuvent se rendre coupables (...)

Tel est bien l’enjeu dans l’actuelle « affaire Zemmour » : la police procède à des contrôles au faciès, et Zemmour les justifie en invoquant la spécificité de la police et de ses règles d’action au lieu de soumettre l’action policière aux règles de morale générale. De nombreux policiers, soutenus par des journalistes et même des magistrats, se moquent de savoir si toutes les personnes qu’ils harcèlent méritent ou non d’être tourmentées, en se contentant de se fonder sur leur race – tout comme certains antidreyfusards se moquaient de savoir si Dreyfus était réellement coupable : « Que Dreyfus est capable de trahir, je le conclus de sa race » a pu écrire Maurice Barrès, le célèbre écrivain auquel Nadine Morano a tenu à rendre hommage récemment

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