
Depuis 30 ans nous avons baissé les cotisations patronales des entreprises pour lutter contre le chômage et être compétitif, sans dire que ce qui coûtent cher au travail, ce n’est pas le prix de la main d’œuvre, mais c’est ce que le capital prend au travail. Conséquence le chômage n’a cessé de progresser !
Depuis 30 ans, dans notre société individualiste et divisée, une véritable propagande anti fonctionnaires a favorisé le démantèlement de la fonction publique au bénéfice de groupes privés, en augmentant les déficits publics au détriment de la population. Conséquence, lorsque tout sera privatisé, nous serons privés de tout !
Il faut se rendre à l’évidence, nous faisons fausse route ! Plutôt que de continuer à distribuer de l’argent à des entreprises qui licencient et délocalisent, aidons les salariés qui le désirent à reprendre leur outil de travail en autogestion. Instaurons une échelle des salaires décente. Ne laissons pas des sociétés devenir plus riches que les États, car c’est la porte ouverte à la corruption, et les gouvernements deviennent leurs vassaux. Nos récents présidents sont les fondés de pouvoir des multinationales, et notre premier ministre déclare sa flamme aux entreprises. Nos gouvernants aiment les entreprises, mais est-ce que les entreprises aiment les salariés ?
Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique (ce que nous avons fait depuis environ trente ans) tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent pour y arriver chaque jour.
Cet argent n’atteindra jamais le bas de la pyramide. Nous sommes fous de continuer à y croire. Il faut instaurer des règles, le capitalisme prospère sur l’absence de règles. (...)