Istanbul envisage de construire un troisième aéroport dans le nord de la ville, à proximité du lac Terkos près de la mer Noire. Celui-ci comportera six pistes et une capacité annuelle de 150 millions de passagers, selon Binali Yildirim, ministre des Transports. Un désastre écologique puisqu’il engendrera la destruction d’une forêt vierge ancienne et l’abattage de pas moins de 658.000 arbres.
(...) Cet aéroport sera capable de dépasser le débit des passagers des plus grands aéroports existants, il deviendra donc un lieu de passage majeur. Seulement, un rapport du ministère de l’Environnement critique ce projet dont l’impact environnemental engendrera la mort d’un demi-million d’arbres, couvrant dix espèces différentes.
Le site comprend une végétation dense qui agit comme un puits de carbone naturel pour la ville d’Istanbul. Le développement de l’aéroport et la déforestation qui y sera associée vont interrompre ce cycle naturel et va augmenter considérablement la pollution atmosphérique régionale. C’est que les forêts tirent du CO2 de l’atmosphère dans le cadre de la photosynthèse et permettent donc de nettoyer une partie de la pollution atmosphérique. (...)