(...) « La démocratie arrive en Tunisie, alors que la dictature s’installe en France », commentait un ami.
Les organisateurs de cette manifestation anti-loppsi étaient plutôt étonnés de l’affluence, sachant que bien peu de gens peuvent avoir conscience des dangers de recèle cette loi, largement méconnue de l’opinion, alors qu’elle est en phase d’adoption définitive, étant donnée le silence quasi absolu des médias sur ce monstrueux arsenal liberticide dont on ne prend que progressivement la mesure.
(...) Mardi la loi doit commencer à être examinée par le Sénat, en deuxième lecture, au terme d’un parcours législatif de deux ans. Après le vote du Sénat, prévu en fin de semaine, il ne restera plus qu’à passer par la “commission mixte paritaire” du Parlement, pour que sénateurs et députés accordent leurs violons, avant que ne se prononce le Conseil constitutionnel, qui devrait être saisi par le Parti socialiste ainsi que cela a déjà été annoncé. (...)