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2032 - 2062. 30è anniversaire du Service Public Monétaire Mondial et de la fin de la dettscroquerie !
Article mis en ligne le 27 octobre 2012
dernière modification le 23 octobre 2012

Texte issu de la Conférence gesticulée de ’Désiré Prunier’ au 2ème Forum sur la désobéissance, le 29 septembre à Grigny (Rhône)

En 2032, le dett’système a été définitivement enterré et remplacé par le Service Public Monétaire Mondial.

30 ans plus tard, nous célébrons cet événement majeur, qui a signé la fin de la dettscroquerie installée depuis les années 1970 dans la plupart des pays, par les 1 % de trop-riches qui voulaient être encore plus trop-riches sur le dos des 99 % du reste de l’humanité. (...)

Pour cela, les trop-riches et leurs alliés (banksters, traders-fous, éconalchimistes bornés persuadés qu’ils pouvaient transformer le papier en argent, médiacrates couchés...) avaient mis en place un système monstrueux, le dett’système, basé sur l’organisation d’un déficit croissant des budgets publics. Alors que les dépenses publiques n’ont, contrairement aux idées reçues, globalement pas augmenté, les recettes ont été très fortement diminuées par :

 les fisco-fuites (niches fiscales, paradis fiscaux, bouclier fiscal) au bénéfice essentiellement des trop-riches, leur laissant encore plus d’argent pour spécutricher,

 l’interdiction de création monétaire par les banques centrales (loi de Giscard-foirus en 1973, principe repris dans les traités européens, ceux de Maas-trop-la-triche et de Lispasbonne),

 et donc l’obligation d’emprunter aux banques privées, à des taux abusuraires variables (jusqu’à plus de 30 % !), dont profitaient les mêmes trop-riches qui plaçaient dans les banques privées les impôts qu’ils ne payaient plus !

Pour faire passer ce véritable pillage des richesses publiques au profit des 1 % de trop-riches, une forte propagandette a été diffusée par les médias dominants et les experts dominés, faisant croire aux citoyens qu’ils étaient « responsables » de cette dette, tellement ils auraient « vécu au dessus de leurs moyens », qu’il leur fallait « faire des sacrifices » pour rembourser une dette qui n’était pas la leur.
Une véritable culpabilidette a ainsi été construite sur la confusion entre une vraie dette personnelle qu’il peut arriver à certains de contracter puis rembourser et cette fausse dette publique correspondant en fait à des transferts massifs d’argent vers ceux qui n’en avaient déjà que trop. (...)