
(...) le candidat d’En Marche ! dit vouloir appliquer la "tolérance zéro" vis-à-vis des actes de violence policière, un sujet qui fait régulièrement l’actualité et notamment en cette fin de quinquennat avec les affaires Théo et Adama Traoré.
Lors de la présentation de son tant attendu programme présidentiel, jeudi 2 mars, l’ancien ministre de l’Economie a répété son opposition au récépissé. La vraie question autour de ce sujet est selon lui celle du "problème de confiance entre les forces de l’ordre et les jeunes ou moins jeunes qui vivent dans ces quartiers [défavorisés]". "Je ne crois pas qu’on règle un problème de confiance avec un récépissé", a fait valoir Emmanuel Macron.
Il a cependant ajouté vouloir appliquer "une politique de tolérance zéro à l’égard de toute dérive ou de toute forme de violence" policière :
Quand il y a des dérives, elles doivent être sanctionnées et la hiérarchie doit être sanctionnée. Et donc quand il y a des dérives, d’abord il y aura de l’évaluation. [...] J’évaluerai le nombre de contrôles qui sont faits, le Défenseur des droits sera d’ailleurs activé pour le suivie de ces situations sur le terrain. Et je suivrai, je demanderai des comptes aux commissariats, aux forces de police lorsqu’elles procèdent à des contrôles de manière exorbitante. Et je demanderai des comptes à la hiérarchie policière. Ensuite, quand il y a des violences policières sur le terrain, on doit donner tout éclaircissement à ces violences. [...] Quand il y a des violences, il y a une responsabilité hiérarchique. Il y a des commissaires, des directeurs départementaux de la sécurité publique, des préfets, des ministres. Il n’y aura pas d’incident sans réponse. Moi je suis pour un système de responsabilité. (...)
"Nous devons différemment former les policiers. Aujourd’hui, un jeune qui sort d’une école de police, il est trop souvent formé à systématiquement procéder à du contrôle d’identité" en priorité, a encore argumenté Emmanuel Macron. Lui veut une formation qui permette aux agents de prendre ce genre de décision avec "plus de jugement", de manière à "procéder de manière sélective au contrôle d’identité".(...)
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Et aujourd’hui dans le cadre du grand débat #macron répond à une #giletjaune et ne reconnaît aucune #ViolencesPolicières pic.twitter.com/JbHBKzdlLI— cryptofraise (@cryptofraise) 7 mars 2019