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12 mesures contre le harcèlement dans les transports
Article mis en ligne le 9 juillet 2015

SMS d’alerte, messages pérennes, formation des personnels... le gouvernement a présenté son plan de "lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles" dans les transports. « Il n’y a plus de tolérance, d’indifférence », assure la secrétaire d’Etat aux Droits des femmes.

Enfin ! C’est le commentaire qui revient le plus souvent, après l’annonce de mesures concrètes contre le harcèlement dans les transports. Jeudi 9 juillet, les secrétaires d’Etat chargés des Transports et des Droits des femmes, Alain Vidalies et Pascale Boistard, ont présenté un plan de « lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles ».

« Les premiers rangs sont pour les femmes en uniforme », demandait le secrétaire général de la SNCF, Stéphane Volant, lors de la conférence de presse. Et de fait, elles étaient une dizaine, colonelle, cheffe de service des transports publiques, directrice... La forme y était, mais le fond ?

Pour l’essentiel, le gouvernement a retenu les mesures et axes principaux impulsés par le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes qui tirait, le 16 avril dernier, le signal d’alarme. « C’est la première fois que les autorités publiques s’emparent de ce sujet dans ce pays, c’est étonnant mais réel », remarquait Pascale Boistard.

D’ailleurs, le Haut Conseil à l’Egalité « se félicite d’avoir été largement entendu ». Tout en soulignant qu’il « accordera, dans les prochains mois, une attention toute particulière à la mise en œuvre de ce plan, à son financement et à son évaluation afin qu’il produise tous ses effets. »

« Le harcèlement sexuel n’est pas le résultat d’une culture grivoise latine, c’est un délit » (...)

Pascale Boistard a par ailleurs annoncé qu’un travail sera engagé sur l’interdiction de diffusion de publicités sexistes dans les transports en commun (pas plus tard que le 7 juillet, une étudiante dénonçait celle des Galeries Lafayette dans le métro parisien). Avant de conclure : « Il n’y a plus de tolérance, d’indifférence, d’yeux fermés sur la question (…) Ce travail n’est qu’un début car ce sont les esprits qui devront changer, c’est une première pierre à l’édifice ».

Une conférence de presse comme une démonstration de la prise en charge du phénomène du harcèlement dans les transports. « Pour ceux qui trouvent que j’exagère, je vous propose une sorte de ’vis ma vie’, et on en reparle » a lancé Pascale Boistard. « Il est temps d’agir pour ne plus laisser faire l’impunité ».