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Tesson et le Printemps des poètes : Sophie Nauleau démissionne
#SylvainTesson #printempsdespoetes
Article mis en ligne le 27 janvier 2024

Depuis la mi-janvier circulait une tribune, repérée par ActuaLitté puis diffusée par Libération. (...)
dénonçaient le choix de Sylvain Tesson comme parrain de la 25e édition du Printemps des poètes.

(...) Le très médiatique écrivain, en tournée des plateaux pour son roman Avec les fées (Éditions des Équateurs), était désigné comme une « icône réactionnaire ». Plus loin, le texte en faisait une « figure de proue de cette “extrême droite littéraire”, aux côtés de Michel Houellebecq et Yann Moix, un triste panel d’“écrivains en vogue” dont les prétendus accidents de parcours se révèlent, en réalité, les arcanes d’un projet “d’une sinistre cohérence” que nous refusons et condamnons ». (...)

le texte a été signé par un collectif de 1200 (...)

Krug rappelait notamment le parcours de Sylvain Tesson, de ses débuts sur Radio Courtoisie, clairement positionnée à l’extrême droite, à ses liens avec Jean Raspail, dont Le Camp des saints, paru en 1973, est une référence pour l’extrême droite et les néo nazis, ou Dominique Venner, figure de la « Nouvelle Droite ».

La diffusion de la tribune dans Libération a déclenché un mouvement de défense inédit de l’auteur, de la ministre de la Culture Rachida Dati à Denis Olivennes, président d’Editis, en passant par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire ou même... Éric Ciotti.

Des contre-tribunes ont fleuri, l’une d’entre elles dénonçant une « injustifiable cabale » (...)

Le principal intéressé, pour sa part, se refusait à réagir publiquement sur le sujet.

Critiques et démission

Un nouvel épisode s’est ouvert, avec la publication d’une enquête sur les coulisses de la structure, ce 24 janvier 2024. Dans celui-ci, « [h]uit anciens salariés évoquent un management traumatisant » de la part de Sophie Nauleau, dénonçant au passage « l’entre-soi étouffant d’une institution vieillissante », selon les termes du quotidien du soir. (...)

« Dans ce contexte, aucune parole n’étant audible, j’ai préféré réserver la mienne au silence », précise encore Sophie Nauleau.

Rappelons que le directeur général du Centre national du livre (CNL), premier financeur de l’événement, a promis d’opérer un bilan, une fois la 25e édition achevée. Pascal Perrault faisait état d’un examen des « difficultés de fonctionnement interne qui viendraient à être portées à sa connaissance si elles sont susceptibles de porter préjudice à cette manifestation essentielle pour la poésie ». Certaines semblent désormais connues.