
Un "Conseil national de sécurité" présidé par le président par intérim Ahmed al-Charaa, pour faire face aux violences dans le pays. C’est ce que les nouvelles autorités syriennes ont annoncé mercredi 12 mars, alors que près de 1 400 civils ont été tués depuis le 6 mars.
Dans un décret publié sur son compte Telegram officiel, la présidence a fait savoir que le président Ahmed al-Charaa avait décidé de "former le Conseil de sécurité nationale", chargé de "coordonner et de gérer les politiques sécuritaires et politiques". Le décret précise que la formation du conseil intervient "dans un effort pour renforcer la sécurité nationale et répondre aux défis sécuritaires et politiques".
Ahmed al-Charaa va présider ce Conseil, qui comprend le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Défense, le directeur des Renseignements généraux et le ministre de l’Intérieur, ainsi que deux sièges "consultatifs" nommés par le président par intérim et un siège d’"expert", selon le décret.
Les réunions du conseil se tiendront "périodiquement" et "les décisions relatives à la sécurité nationale et aux défis auxquels l’État est confronté seront mises en œuvre en consultation avec les membres", apprend-on de même source.
Une situation politique encore fragile (...)
Lire aussi :
– (FranceTVInfo)
La Syrie adopte une déclaration constitutionnelle qui garantit "un large éventail de droits et de libertés", pour une transition politique de cinq ans
(...) Le texte remplace la Constitution du régime de l’ex-président déchu Bachar al-Assad. "La liberté d’opinion, d’expression, de la presse" et les droits des femmes y sont garantis, selon ses rédacteurs. (...)
Le texte, rédigé par un comité mandaté par le dirigeant par intérim, établit une "séparation stricte des pouvoirs" en Syrie, selon un porte-parole du comité de rédaction. Il garantit "un large éventail de droits et de libertés, notamment la liberté d’opinion, d’expression, de la presse", tout en garantissant aux femmes "leurs droits sociaux, économiques et politiques", d’après la même source.
"C’est une nouvelle page de l’histoire de la Syrie, où nous remplaçons l’injustice par la justice (…) et la souffrance par la miséricorde", a déclaré Ahmad al-Chareh lors d’une conférence de presse au palais présidentiel à Damas. (...)