Gronemeyer démonte la « société du contrôle » : quand gestion des risques, statistiques abstraites et politiques de précaution pathologiques transforment la vie en crise managériale permanente. Pour repenser convivialité et autonomie.
Marianne Gronemeyer radicalise la critique du contrôle institutionnel : la technocratie moderne soumet chaque existence à une logique de gestion des risques, d’abstraction statistique et de politiques sécuritaires qui étouffent la vie quotidienne. La rationalité gestionnaire transforme l’humain en unité statistique, dépossédée de ses singularités, au profit d’un système obsédé par la maîtrise et l’anticipation des dangers.
Dans ce climat, les politiques de précaution, souvent présentées comme émancipatrices, deviennent des instruments d’aliénation (...)
Ce régime du contrôle fragmente les relations, impose la défiance et fait de la prévention un outil de pouvoir.
Face à cette dérive, Gronemeyer invite à repenser la convivialité et l’autonomie à partir du concret et du proche. (...)
La critique de Gronemeyer est un appel : sortir de l’étouffement du contrôle, rouvrir la voie à une société vivable, partageuse, inventive et autonome.
– le site de Marianne Gronemeyer (en Allemand)